Les cimetière est un enchevêtrement de signe, d'écriture, de figure et d'architecture; les tombeaux s'inscrivent dans un dispositif mémorial qui inscrit la place, le territoire des morts. les traces racontent, invitent, suggèrent, sous-entendent, imaginent du sens; elles sauvegardent la mémoire, comme preuve d'une permanence qui n'est pas seulement celle de la mémoire de l'autre, c'est aussi un lieu de culture.
En 4 siècles, le cimetière s'est effacé continûment. Certains proposent même d'enterrer les cimetières en s'inspirant de la construction de parkings souterrains. Cette idée est héritée des Romains et réapparaît au 18e chez l'architecte Nicolas Ledoux. Le destin de ces lieux est-il voué à disparaître sous terre, à se transformer radicalement, la question se pose, car le cimetière garde sa dimension collective de jadis, mais il est devenu, un espace funéraire de plus en plus privé où le culte des morts semble se personnaliser et en fait il s'uniformise à grands pas...